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Un article de Coop.
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Version du 2 janvier 2007 à 18:05 (modifier) Jean Zin (Discuter | contributions) (→activités éducatives et artistiques) Différence suivante → |
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::La formation, comme tous les services, devraient trouver à s'effectuer, autant que possible, avec les compétences disponibles. | ::La formation, comme tous les services, devraient trouver à s'effectuer, autant que possible, avec les compétences disponibles. | ||
- | J'avais pensé, et je ne sais pas si il faut le faire à l'intérieur d'une coopérative municipale, ou si la coopérative municipale peut être un support pour cela, ou que cela doit etre indépendant, ou juste en partenariat, à un système d'"universités populaires des arts et savoirs faires" où l'on se réapproprie outre les arts (J'avais pensé ce système à l'intérieur d'une friche artistique, mais la zizanie qui y regnait (Même si je suis persuadé que ce système aurait pû être un antidote pour cela car cela changeait les rapports entre les gens et l'image qu'ils avaient les uns des autres en faisant voir en l'autre quelqu'un qui a quelque chose à nous apporter, à nous apprendre, et non plus un potentiel ennemi qui peut oeuvrer contre nos interets) et le manque de temps m'ont découragé, mais aussi les savoirs-faire dont le capitalisme nous a dépossédé car les produits nous sont vendus tous prêts. Donc le bût aurait été de se réapproprier la fabrication de toutes sortes de produits de bases (Savons, shampoings, vetements) des recettes, des savoirs-faire traditionnels qui se transmettaient aupparavant, apprendre à réparer des objets quotidiens voir à les fabriquer...Ect | + | ::J'avais pensé, et je ne sais pas si il faut le faire à l'intérieur d'une coopérative municipale, ou si la coopérative municipale peut être un support pour cela, ou que cela doit etre indépendant, ou juste en partenariat, à un système d'"universités populaires des arts et savoirs faires" où l'on se réapproprie outre les arts (J'avais pensé ce système à l'intérieur d'une friche artistique, mais la zizanie qui y regnait (Même si je suis persuadé que ce système aurait pû être un antidote pour cela car cela changeait les rapports entre les gens et l'image qu'ils avaient les uns des autres en faisant voir en l'autre quelqu'un qui a quelque chose à nous apporter, à nous apprendre, et non plus un potentiel ennemi qui peut oeuvrer contre nos interets) et le manque de temps m'ont découragé, mais aussi les savoirs-faire dont le capitalisme nous a dépossédé car les produits nous sont vendus tous prêts. Donc le bût aurait été de se réapproprier la fabrication de toutes sortes de produits de bases (Savons, shampoings, vetements) des recettes, des savoirs-faire traditionnels qui se transmettaient aupparavant, apprendre à réparer des objets quotidiens voir à les fabriquer...Ect |
Cela aurait pu se faire sur le modèle des universités populaires et des réseaux d'échanges des savoirs, ouverts à tous et où tout le monde peut participer. Cela valorise les compétences de chacun car chacun peut proposer un atelier, fait sortir les gens de l'individualisme, propose d'autres rapports humains, rend gratuites des formations de plus en plus privatisées. Dans une logique où le savoir est rendu libre et circule librement. On peut meme imaginer publier des livres à partir des formation sous licences créative commons, disponibles sur internet, ainsi que des enrigestrements audio et vidéos des formations, disponibles sur internet, mais aussi en vente sur format numérique, également en format créative commons, comme pour les logiciels libres mais pour le savoir et les savoirs-faire. | Cela aurait pu se faire sur le modèle des universités populaires et des réseaux d'échanges des savoirs, ouverts à tous et où tout le monde peut participer. Cela valorise les compétences de chacun car chacun peut proposer un atelier, fait sortir les gens de l'individualisme, propose d'autres rapports humains, rend gratuites des formations de plus en plus privatisées. Dans une logique où le savoir est rendu libre et circule librement. On peut meme imaginer publier des livres à partir des formation sous licences créative commons, disponibles sur internet, ainsi que des enrigestrements audio et vidéos des formations, disponibles sur internet, mais aussi en vente sur format numérique, également en format créative commons, comme pour les logiciels libres mais pour le savoir et les savoirs-faire. | ||
- François - | - François - | ||
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+ | :::Il y a 2 choses bien distinctes : la réparation ou la fabrication traditionnelle et ce qui relève de la formation, de la circulation des savoirs ou de l'art car, dans le premier cas on est dans une activité rémunérée mais non rentable alors que dans l'autre cas on est dans une activité qui doit rester gratuite. L'allocation de ressources n'est pas la même. Les artistes ne devraient pas être obligés de vendre leurs oeuvres même s'il doivent pouvoir le faire et la formation ne devrait pas être payante donc le mode de rémunération devrait se rapprocher du fonctionnaire plus que du marchand. Je suis pour la séparation de l'artiste et de l'imprésario et on peut imaginer que la coopérative elle-même se charge de valoriser les oeuvres à l'extérieur sans lien direct avec la rémunération des artistes. C'est bien pour ces activités qu'une coopérative se justifie le plus mais c'est aussi ce qui est le plus difficile à financer au démarrage, avant de générer un effet de masse indispensable pour lisser les aléas de la céativité. | ||
:* Les liens avec "l'extérieur" | :* Les liens avec "l'extérieur" |
Version du 2 janvier 2007 à 18:05
Bonjour!
Ce WiKi, mis en place fin 2006, est destiné à la construction de coopératives municipales. A la définition de leurs finalités, de leurs moyens et de leur mise en oeuvre ainsi qu'au recueil de l'expérience, témoigner des difficultés rencontrées et des erreurs à ne plus commettre.
La modification est ouverte à tous pour l'instant mais il est préférable de s'enregistrer car une coopérative se fait entre personnes concrètes et responsables. Sinon, et contrairement à l'usage des wikis, il peut être utile parfois de signer ses interventions par des initiales ou un pseudo, au moins (surtout quand il y a question et réponse).
Définition des Coopératives municipales
- Les coopératives municipales sont des centres de ressources et des lieux d'échange, structures municipales destinées au soutien de la production locale et des activités autonomes, au développement de la coopération et la valorisation des compétences disponibles en organisant les échanges locaux ainsi qu'en fournissant moyens, assistance et formation (développement humain).
- Le caractère municipal de ces coopératives permet à la fois de garantir leur pérennité, de sortir de la pression du marché concurrentiel et d'avoir une gestion politique, dans une démocratie de face à face chère à Bookchin à l'origine de ce concept de coopératives municipales (et du "municipalisme libertaire"). Les coopératives municipales s'articulent aux monnaies locales, sur le modèle des SEL, ainsi qu'au revenu garanti permettant de passer du travail subi au travail choisi (en sortant du salariat productiviste).
- Développement local, dynamisation des échanges locaux (relocalisation de l'économie)
- Protections sociales contre la précarité (revenu garanti) et services d'assistance ou de formation
- Valorisation des compétences, aide à l'autonomie et recherche des synergies (coopérations)
- Production alternative non marchande et nouvelles forces productives immatérielles et coopératives
- Centre de traitement de l'information locale et construction d'une intelligence collective
Démarches à entreprendre pour la création d'une coopérative municipale:
- Prise de contact avec les élus, comment les convaincre, définir un projet
- C'est le plus difficile. Il faut sans doute constituer d'abord un noyau d'animateurs
- Quelles activités dans la coopérative municipale ? Quels "métiers" ?
- Il faudrait que tout y soit possible... Sans aller jusque là, il est crucial qu'il y ait une grande diversité d'activités, des agriculteurs bio aux artisans et aux programmeurs. Ce sont surtout les activités autonomes qui ont besoin d'une coopérative. Les entreprises collectives devraient sans doute se constituer plutôt en associations, à l'intérieur même de la coopérative. Il est intéressant de détailler les différentes activités, aussi une page a été créée pour cela.
- Je me dis que pour que l'alternative soit plus "désirable" que le capitalisme, comme dirait Benassayag, il faudrait que l'on puisse par la coopérative avoir des produits de meilleur qualité que dans les circuits capitalistes, plus solides, plus adaptés ect...(Ex: Vetements de créateurs-artisants, plutot que vetements standardisés des grandes marques, légumes bio et grande diversité de frutis et légumes: Variétés anciennes ect.. (Si l'on met les associations de preservation des semences paysannes dans le coup: ex: Kokopelli)...
- François -
- La formation à l'intérieur de la coopérative municipale
- La formation, comme tous les services, devraient trouver à s'effectuer, autant que possible, avec les compétences disponibles.
- J'avais pensé, et je ne sais pas si il faut le faire à l'intérieur d'une coopérative municipale, ou si la coopérative municipale peut être un support pour cela, ou que cela doit etre indépendant, ou juste en partenariat, à un système d'"universités populaires des arts et savoirs faires" où l'on se réapproprie outre les arts (J'avais pensé ce système à l'intérieur d'une friche artistique, mais la zizanie qui y regnait (Même si je suis persuadé que ce système aurait pû être un antidote pour cela car cela changeait les rapports entre les gens et l'image qu'ils avaient les uns des autres en faisant voir en l'autre quelqu'un qui a quelque chose à nous apporter, à nous apprendre, et non plus un potentiel ennemi qui peut oeuvrer contre nos interets) et le manque de temps m'ont découragé, mais aussi les savoirs-faire dont le capitalisme nous a dépossédé car les produits nous sont vendus tous prêts. Donc le bût aurait été de se réapproprier la fabrication de toutes sortes de produits de bases (Savons, shampoings, vetements) des recettes, des savoirs-faire traditionnels qui se transmettaient aupparavant, apprendre à réparer des objets quotidiens voir à les fabriquer...Ect
Cela aurait pu se faire sur le modèle des universités populaires et des réseaux d'échanges des savoirs, ouverts à tous et où tout le monde peut participer. Cela valorise les compétences de chacun car chacun peut proposer un atelier, fait sortir les gens de l'individualisme, propose d'autres rapports humains, rend gratuites des formations de plus en plus privatisées. Dans une logique où le savoir est rendu libre et circule librement. On peut meme imaginer publier des livres à partir des formation sous licences créative commons, disponibles sur internet, ainsi que des enrigestrements audio et vidéos des formations, disponibles sur internet, mais aussi en vente sur format numérique, également en format créative commons, comme pour les logiciels libres mais pour le savoir et les savoirs-faire. - François -
- Il y a 2 choses bien distinctes : la réparation ou la fabrication traditionnelle et ce qui relève de la formation, de la circulation des savoirs ou de l'art car, dans le premier cas on est dans une activité rémunérée mais non rentable alors que dans l'autre cas on est dans une activité qui doit rester gratuite. L'allocation de ressources n'est pas la même. Les artistes ne devraient pas être obligés de vendre leurs oeuvres même s'il doivent pouvoir le faire et la formation ne devrait pas être payante donc le mode de rémunération devrait se rapprocher du fonctionnaire plus que du marchand. Je suis pour la séparation de l'artiste et de l'imprésario et on peut imaginer que la coopérative elle-même se charge de valoriser les oeuvres à l'extérieur sans lien direct avec la rémunération des artistes. C'est bien pour ces activités qu'une coopérative se justifie le plus mais c'est aussi ce qui est le plus difficile à financer au démarrage, avant de générer un effet de masse indispensable pour lisser les aléas de la céativité.
- Les liens avec "l'extérieur"
- Il faut des liens et des échanges avec les autres activités locales (publiques, libérales, artisanales et commerciales).
- Quelle échelle ? municipale, régionale...
- Tout dépend de la ville considérée. J'ai tendance à penser que la municipalité est le bon niveau pour une ville moyenne et l'arrondissement pour une grande ville mais tout dépend des réseaux locaux effectifs.
- Les monnaies alternatives, démarches, création, mise en place, fonctionnement...
- Les démarches principales sont pour faire accepter le projet, lui donner de la publicité et mobiliser les entreprises locales (en obtenant par exemple que 10% du prix des prestations locales soient payés en monnaie locale, cette "ristourne" pouvant aller de 5% à 20%). Si on souhaite utiliser des cartes de paiement comme les cartes bancaires il faut s'y prendre à l'avance mais on peut commencer, comme les SEL par un comptabilité sur papier ou informatique. Des contacts peuvent être pris avec les banques mutualistes et des structures comme les Cigales.
- Il est utile de s'intéresser au Projet SOL, en cours de création, qui a déjà quelques partenaires. Il fonctionne sur une monnaie, le SOL : "Monnaie fondante, qui lorsqu'elle n'est pas utilisée, est réaffectée collectivement à des projets d'utilité sociale et écologique". Le SOL est utilisable via une carte à puce et, semble-t-il, un compte accessible sur internet. On peut y opérer trois types d'échanges :
- - SOL Coopération : SOL acquis lors d'achats "au sein d'un réseau d'entreprises et organisations qui partagent des valeurs écologiques et sociales". Ces SOLs sont réutilisables dans ce même réseau.
- - SOL Engagement : "Moyen d'échange entre personne" (sur le modèle des sels ? à travers Internet ?)
- - SOL Affecté : "Outil d'action social émis, sous certaines conditions, par les collectivités territoriales, comité d'entreprise, CCAS,...". Ce dernier système est peu décrit sur le site, il est certainement plus difficile à adopter car il faut convaincre les institutions publiques.
- Par le SOL Affecté on peut faire un rapprochement peut-être encore trop lointain vers l'idée de Coopérative Municipale. Vu les partenaires engagés et l'investissement de certaines régions, cela donne de l'espoir en une économie ratachée à une politique écologique et solidaire. Et utiliser cette dynamique pour faire accepter l'idée des coopérative municipale est certainement bénéfique.
- Il est utile de s'intéresser au Projet SOL, en cours de création, qui a déjà quelques partenaires. Il fonctionne sur une monnaie, le SOL : "Monnaie fondante, qui lorsqu'elle n'est pas utilisée, est réaffectée collectivement à des projets d'utilité sociale et écologique". Le SOL est utilisable via une carte à puce et, semble-t-il, un compte accessible sur internet. On peut y opérer trois types d'échanges :
- Ce qu'une coopérative municipale ne doit pas être, les erreurs à éviter et comment les éviter...
- Il faut éviter de se retrouver dans une structure fermée ou trop informelle, éviter un nouveau féodalisme ou le détournement de la coopérative en instrument de contrôle ou de travail forcé. Il y a beaucoup d'autres pièges liés à l'évaluation des prestations, à l'équivalence des échanges ou à une gestion trop laxiste de la monnaie interne et des dettes individuelles.
- Les possibles, obstacles, embûches, problèmes comment les contourner, les résoudre...
- Problème des frais externes aux échanges (transports, dépenses matérielles, etc.) qui s'avèrent difficile pour les personnes les plus démunies. Ce problème constaté dans des SELs est biens décrits dans un compte rendu de SelDeParis. Comme solution il est notamment proposé une mixité entre la monnaie locale et une monnaie officielle pour certains échange, mais cela sort des objectifs des monnaies locales. L'aide des institution locales (Municipalités, Collectivité territoriales) parait indispensable. Pourquoi pas sur le principe des SOL Affecté ? On reste dans un système de monnaies locales…
- La démocratie, comment la mettre en place, outils de réunion, de communication, d'organisation coopératifs
- Il ne faut pas trop de démocratie mais des procédures efficaces et portant sur l'essentiel. Il y a la démocratie interne à la coopérative et le rapport à la démocratie municipale. Il ne faut pas que la majorité décide de tout alors que les coopératives sont des instruments de développement humain et doivent encourager les coopérations entre personnes (le contrat plus que la loi, si l'on veut).
- L'organisation: Comment la rendre efficace et conforme à nos valeurs ?
- Convivialité des outils
Liens
La coopérative municipale (11/2003)
Kit de création d'une coopérative municipale (12/2005)
Revenu garanti, coopératives municipales et monnaies locales (10/2006)
Autres liens (textes de Jean Zin) :
Les alternatives locales à la globalisation marchande (06/2002)
Les alternatives écologistes (12/2003)
La relocalisation de l'économie par les monnaies locales (02/2005)
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